Le défi : Pour savoir ce qu’elle est la réponse immunitaire naturelle reconnaissant les bactéries et les virus étrangers. Le travail : Les récepteurs ressemblant aux Toll présents dans les cellules de l’organisme détectent les microbes et mobilisent le système immunitaire afin de combattre l’infection et développer une immunité à long terme. Pourquoi cela est important : Le travail conduit à la mise au point de médicaments et de thérapies pour le cancer, les allergies, les maladies auto-immunes et le choc septique. Biographie Jules Hoffmann est né au Luxembourg et a obtenu un doctorat en biologie (1969) de l’Université de Strasbourg. Il a occupé divers postes au sein de l’Agence nationale française de recherche (CNRS), et plus récemment celui de directeur de recherche émérite et membre du conseil d’administration. Il est aussi professeur invité à l’Université de Strasbourg. Il a été directeur de l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS à Strasbourg (1993-2005). La recherche du Dr Hoffmann a porté sur le développement et les réactions de défense des insectes. Depuis 1990, lui et son laboratoire ont exploré les mécanismes antimicrobiens puissants de la drosophile comme paradigme des défenses immunitaires innées. En particulier, le groupe est réputé avoir décrypté le rôle des récepteurs Toll dans la lutte contre les infections. Membre de l’Académie nationale des sciences de France, le Dr Hoffmann a servi comme président en 2007-2008. Il est membre de l’Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO) et de l’Académie nationale des sciences Leopoldina d’Allemagne. Le Dr Hoffmann est associé étranger de l’Académie nationale des sciences des États-Unis, de l’Académie américaine des arts et des sciences et de l’Académie des sciences de Russie. Il est récipiendaire du Prix Alexander von Humbold, du Prix William B. Coley, du Prix Robert Koch, du Prix Balzan, du Prix Lewis Rosenstiel et du Prix Keio en sciences médicales.
Jules A. Hoffman
PHD
Prix international Canada Gairdner
2011
Nobel Prize Winner
Pour sa découverte novatrice de la famille des récepteurs ressemblant aux Toll et la série de composés microbiens qu’ils reconnaissent pour fournir une résistance innée à l’infection
Institut de biologie moléculaire et cellulaire, CNRS et Université de Strasbourg